Institut recherche jacquaire (IRJ)

L'exposition de la Galice à Paris

Des perles sur le gateau


Rédigé par le 10 Mai 2010 modifié le 1 Février 2024
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Des extraits de l'un des dossiers de Presse de l'exposition, montrant que, sous couvert scientifique, la Galice projette sur l'époque de Gelmirez la vision contemporaine des chemins de Compostelle.



Catalogue de l'exposition
Catalogue de l'exposition
Dans le dossier de presse, largement diffusé par les médias, se cachent quelques perles, au milieu des discours convenus habituels :

" Ainsi, les porteurs du projet visent à promouvoir le Chemin et Compostelle comme l’avait fait Gelmírez à travers ses contacts et ses voyages dans les grandes villes occidentales du Moyen-âge (rappelons qu’au nord, il n’a pas dépassé Cluny)… Cette Compostelle… ne se positionne pas seulement comme une destination mais comme un cheminement, une longue marche à l’instar des intrépides voyages que Gelmírez entreprit et qui inscrivirent Saint-Jacques-de-Compostelle dans l’histoire de l’Europe ".  

En toute humilité : “Le chemin de Saint-Jacques, le chemin européen qui éclaire le monde” .

" Le chemin de Saint-Jacques est né en Europe, traverse l’Europe, donne tout son sens à l’Europe et éclaire le monde. Depuis plus de mille ans, le Chemin est la voie par excellence par laquelle ont voyagé les savoirs de l’Occident, l’héritage de toutes les cultures, et la voie où des millions de personnes ont vécu une expérience spirituelle unique ".

Parmi les vieilles erreurs sans cesse reprises :
" Le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle atteignit son apogée aux XIe, XIIe et XIIIe siècles, grâce à la promotion de l’abbaye bénédictine française de Cluny ".

" Le Codex Calixtinus, ce manuscrit considéré comme le premier guide touristique et comme un référent incontournable pour comprendre les origines de la culture jacquaire ".