Un pape pèlerin
« En cette Année Sainte, je viens en pèlerin parmi les pèlerins, accompagnant tous ceux qui viennent ici assoiffés de la foi dans le Christ ressuscité. Foi annoncée et transmise fidèlement par les Apôtres, comme saint Jacques le Majeur, qui est vénéré à Compostelle depuis des temps immémoriaux ».
On remarque que contrairement à ses prédécesseurs, Benoît XVI est resté prudent sur l'histoire de Compostelle.
Pour lui, la présence des autorités est « un signe du profond sentiment que Compostelle éveille en Galice et en d’autres lieux de l’Espagne, qui reconnaît l’Apôtre comme son Patron et Protecteur ».
On regrette néanmoins que les autorités de la cathédrale aient cru bon d'affubler le pape d'un habit de pèlerin pour sa visite de la cathédrale, confortant le folklore déjà trop présent à Compostelle et sur les chemins.
On remarque que contrairement à ses prédécesseurs, Benoît XVI est resté prudent sur l'histoire de Compostelle.
Pour lui, la présence des autorités est « un signe du profond sentiment que Compostelle éveille en Galice et en d’autres lieux de l’Espagne, qui reconnaît l’Apôtre comme son Patron et Protecteur ».
On regrette néanmoins que les autorités de la cathédrale aient cru bon d'affubler le pape d'un habit de pèlerin pour sa visite de la cathédrale, confortant le folklore déjà trop présent à Compostelle et sur les chemins.
Les pèlerins donnent sens à Compostelle
« J’adresse un chaleureux salut aussi [...] avec une émotion particulière, aux pèlerins, artisans de l’authentique esprit jacquaire sans lequel on ne comprendrait pas grand-chose ou rien de ce qui se déroule en ce lieu ».
La suite de l'homélie va donner indirectement une définition de cet esprit du pèlerin de nature à éclairer beaucoup de ceux qui selon la formule devenue un lieu commun " partent marcheurs et arrivent pèlerins ". Benoît XVI lève un coin du rideau pour nous aider à en comprendre le mystère.
La suite de l'homélie va donner indirectement une définition de cet esprit du pèlerin de nature à éclairer beaucoup de ceux qui selon la formule devenue un lieu commun " partent marcheurs et arrivent pèlerins ". Benoît XVI lève un coin du rideau pour nous aider à en comprendre le mystère.
L'esprit qui unit et conduit à Dieu
« Pour les disciples qui veulent suivre et imiter le Christ, servir leurs frères n’est pas une simple option, mais une part essentielle de leur être. Un service qui ne se mesure pas sur la base des critères du monde, de l’immédiat, du matériel et de l’apparence, mais qui rend présent l’amour de Dieu pour tous les hommes et dans toutes ses dimensions et qui Lui rend témoignage même à travers les gestes les plus simples.[...]
Voilà ce que nous rappelle aussi la célébration de cette Année Sainte compostellane ».
« Et c’est ce que, dans le secret de leur coeur, le sachant explicitement ou le sentant sans savoir l’exprimer en paroles, vivent tant de pèlerins qui cheminent jusqu’à Compostelle pour embrasser l’Apôtre. La fatigue de la marche, la variété des paysages, la rencontre avec des personnes d’une autre nationalité les ouvrent à ce qui nous unit aux hommes dans ce qu’il y a de plus profond et de plus commun : nous sommes des êtres en recherche, des êtres qui avons besoin de la vérité et de la beauté, qui avons besoin de faire une expérience de grâce, de charité et de paix, de pardon et de rédemption ».
Et au plus profond de tous, résonne la présence de Dieu et l’action de l’Esprit-Saint. Oui, la personne qui fait silence en elle-même et prend de la distance par rapport aux convoitises, aux désirs et à l’action immédiats, la personne qui prie, Dieu l’illumine pour qu’elle le rencontre et reconnaisse le Christ. Qui accomplit le pèlerinage à Santiago, au fond, le fait pour rencontrer par-dessus tout Dieu, manifesté dans la majesté du Christ, qui l’accueille et le bénit à son arrivée au Pórtico de la Gloria ».
Voilà ce que nous rappelle aussi la célébration de cette Année Sainte compostellane ».
« Et c’est ce que, dans le secret de leur coeur, le sachant explicitement ou le sentant sans savoir l’exprimer en paroles, vivent tant de pèlerins qui cheminent jusqu’à Compostelle pour embrasser l’Apôtre. La fatigue de la marche, la variété des paysages, la rencontre avec des personnes d’une autre nationalité les ouvrent à ce qui nous unit aux hommes dans ce qu’il y a de plus profond et de plus commun : nous sommes des êtres en recherche, des êtres qui avons besoin de la vérité et de la beauté, qui avons besoin de faire une expérience de grâce, de charité et de paix, de pardon et de rédemption ».
Et au plus profond de tous, résonne la présence de Dieu et l’action de l’Esprit-Saint. Oui, la personne qui fait silence en elle-même et prend de la distance par rapport aux convoitises, aux désirs et à l’action immédiats, la personne qui prie, Dieu l’illumine pour qu’elle le rencontre et reconnaisse le Christ. Qui accomplit le pèlerinage à Santiago, au fond, le fait pour rencontrer par-dessus tout Dieu, manifesté dans la majesté du Christ, qui l’accueille et le bénit à son arrivée au Pórtico de la Gloria ».