Lancement de l'année franciscaine
Le vendredi 17 janvier 2014 a eu lieu la célébration inaugurale du huitième centenaire du pèlerinage de Saint-François d'Assise à Compostelle. Dans l'église Saint-François, la célébration eucharistique a été présidée par le Cardinal Carlos Amigo Vallejo, cardinal émérite de Séville et concélébrée par l'archevêque de Santiago, Mgr. Julian Barrio, le ministre général de la Province franciscaine de Saint-Jacques, dom José Antonio Castiñeira Chouza, et le secrétaire de la Congrégation pour les Instituts de Vie Consacrée et les Sociétés apostolique, Mgr. José Rodríguez Carballo, en présence du Chapître et des évêques de Galice. Des représentants de la municipalité d'Assise étaient invités à cette cérémonie.
L'actualité du message de saint François
Le provincial des franciscains de Santiago, le frère José Antonio Castiñeira Chouza, a souligné l'actualité du message de saint François dans le monde contemporain, marqué d'abondantes lumières et d'ombres terribles.
François nous montre la possibilité d'une société réconciliée, et d'une paix fondée sur la justice et la compréhension, la lutte pour l'éradication de toute pauvreté et contre la marginalisation. Il invite à retrouver le sens du respect de la nature et un ordre social dans lequel les différences de classes disparaissent où chacun peut accéder à la dignité et à la plénitude.
La dernière semaine de mars 2014, trois jours de portes ouvertes permettront de visiter le couvent et de mieux connaître le travail des franciscains aujourd'hui.
François nous montre la possibilité d'une société réconciliée, et d'une paix fondée sur la justice et la compréhension, la lutte pour l'éradication de toute pauvreté et contre la marginalisation. Il invite à retrouver le sens du respect de la nature et un ordre social dans lequel les différences de classes disparaissent où chacun peut accéder à la dignité et à la plénitude.
La dernière semaine de mars 2014, trois jours de portes ouvertes permettront de visiter le couvent et de mieux connaître le travail des franciscains aujourd'hui.
La Cotolaya
La Cotolya, compostela franciscaine
Le frère provincial a annoncé que pendant cette année tous les pèlerins qui arriveront à Santiago en suivant les pas de saint François d'Assise et qui visiteront son couvent recevront une sorte de Compostela franciscaine, la " Cotolaya ".
Suivre les pas de saint François est une image puisqu'il n'est heureusement pas question d'un chemin de saint François. L'idée viendra sans doute très vite puisque plusieurs villes (dont Perpigan) se présentent comme des lieux de passage de saint François. Pour le moment, " sur les pas " a été interprété comme " dans l'esprit de saint François ".
Il faut sans doute retenir la formule du document qui dit " sous la protection de saint François ".
Suivre les pas de saint François est une image puisqu'il n'est heureusement pas question d'un chemin de saint François. L'idée viendra sans doute très vite puisque plusieurs villes (dont Perpigan) se présentent comme des lieux de passage de saint François. Pour le moment, " sur les pas " a été interprété comme " dans l'esprit de saint François ".
Il faut sans doute retenir la formule du document qui dit " sous la protection de saint François ".
L'imaginaire galicien promu par l'Europe
Déjà en 1987 une décision favorable à Compostelle avait vu le jour à Strasbourg, au Conseil de l'Europe. En 2014, Strasbourg est le théâtre d'une nouvelle manifestation du lobby galicien.
Le Parlement européen a accueilli une exposition, promue par le ministère du tourisme galicien à l'occasion de la célébration à Compostelle du 8e centenaire du pèlerinage de saint François à Compostelle. Au cours de la cérémonie d'inauguration, le directeur du tourisme de Galice a fait référence à " l'imaginaire collectif galicien ".
C'est cet imaginaire qui après avoir choisi l'apôtre Jacques pour patron a conduit la Galice à trouver son tombeau. En 1982, ce même imaginaire avait été porté au Conseil de l'Europe, à Strasbourg, par l'association galicienne Amigos de los Pazos. Il faisait voir les chemins de Compostelle comme un itinéraire majeur de l'Europe. L'Espagne a eu raison contre la Commission de la culture du Conseil qui souhaitait reconnaître la valeur symbolique de l'ensemble des itinéraires de pèlerinages médiévaux. Il en est résulté, en 1993, l'inscription du Camino francés au Patrimoine mondial.
Ainsi peut-on dire qu'une décision de l'Europe est à l'origine du Compostelle contemporain. Ce n'est pas Compostelle qui a fait l'Europe, c'est l'Europe qui a fait Compostelle.
Le Parlement européen a accueilli une exposition, promue par le ministère du tourisme galicien à l'occasion de la célébration à Compostelle du 8e centenaire du pèlerinage de saint François à Compostelle. Au cours de la cérémonie d'inauguration, le directeur du tourisme de Galice a fait référence à " l'imaginaire collectif galicien ".
C'est cet imaginaire qui après avoir choisi l'apôtre Jacques pour patron a conduit la Galice à trouver son tombeau. En 1982, ce même imaginaire avait été porté au Conseil de l'Europe, à Strasbourg, par l'association galicienne Amigos de los Pazos. Il faisait voir les chemins de Compostelle comme un itinéraire majeur de l'Europe. L'Espagne a eu raison contre la Commission de la culture du Conseil qui souhaitait reconnaître la valeur symbolique de l'ensemble des itinéraires de pèlerinages médiévaux. Il en est résulté, en 1993, l'inscription du Camino francés au Patrimoine mondial.
Ainsi peut-on dire qu'une décision de l'Europe est à l'origine du Compostelle contemporain. Ce n'est pas Compostelle qui a fait l'Europe, c'est l'Europe qui a fait Compostelle.