Jérôme Münzer part précipitamment de Nüremberg en 1484 et 1494
Depuis longtemps, Jérôme Münzer avait pour projet de « s'exposer aux voyages sur terre et sur mer, d'enquêter sur les sites, les lieux et les illustres personnages », un projet mis à mal par son installation comme médecin à Nüremberg et son mariage.
Mais, écrit-il « cinq ans après avoir achevé mon doctorat à la faculté de médecine de Pavie, c'est-à-dire en l'an de grâce 1484, alors que l'épidémie se renforçait dans Nuremberg, ce grand carrefour commercial de la Germanie supérieure où, grâce à la bienveillance de la Fortune, je m'étais installé en qualité de médecin et, comme je n'étais pas sans une certaine crainte de la contagion, ayant remarqué que celui qui avait le moins de chances de mourir à la guerre ou de la peste était celui qui ne s'y exposait pas, je me proposai de prendre la fuite ».
Il retourne en Italie pour quelques mois et, dit-il « je regagnai Nuremberg le 24 janvier de l'année du Salut 1484, en parfait état de santé, et j'y trouvai mon épouse et ma famille saines et sauves ainsi que toute ma maison ».
Dix ans plus tard, récidive :
« Par la suite, l’année du Salut 1494, au commencement d'une nouvelle épidémie de peste, je voulus avoir recours à mon vieux remède, la fuite ; après réflexion, cette fois, je choisis certains nobles jeunes gens, fils de riches marchands, qui parlaient italien et français ». Là il va beaucoup plus loin, à la fois pèlerin et voyageur. Et bien sûr, ses pas le mènent à Compostelle.
La suite demain
Mais, écrit-il « cinq ans après avoir achevé mon doctorat à la faculté de médecine de Pavie, c'est-à-dire en l'an de grâce 1484, alors que l'épidémie se renforçait dans Nuremberg, ce grand carrefour commercial de la Germanie supérieure où, grâce à la bienveillance de la Fortune, je m'étais installé en qualité de médecin et, comme je n'étais pas sans une certaine crainte de la contagion, ayant remarqué que celui qui avait le moins de chances de mourir à la guerre ou de la peste était celui qui ne s'y exposait pas, je me proposai de prendre la fuite ».
Il retourne en Italie pour quelques mois et, dit-il « je regagnai Nuremberg le 24 janvier de l'année du Salut 1484, en parfait état de santé, et j'y trouvai mon épouse et ma famille saines et sauves ainsi que toute ma maison ».
Dix ans plus tard, récidive :
« Par la suite, l’année du Salut 1494, au commencement d'une nouvelle épidémie de peste, je voulus avoir recours à mon vieux remède, la fuite ; après réflexion, cette fois, je choisis certains nobles jeunes gens, fils de riches marchands, qui parlaient italien et français ». Là il va beaucoup plus loin, à la fois pèlerin et voyageur. Et bien sûr, ses pas le mènent à Compostelle.
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