Porter Compostelle aux quatre coins du monde
- Le reliquaire de la dent de saint Jacques, offert par le bourgeois de Paris Cocatrix en 1321, gardé dans le Trésor de la cathédrale et porté en procession le 25 juillet !
- L'urne contenant les ossements retrouvés au XIXe siècle, " tombeau " de saint Jacques
- Le chapiteau des lions, dans la cathédrale
- La porte sainte
- La statue de l’apôtre sur le maître- autel
- La tête de la statue de saint Jacques porche de la Gloire
- La cathédrale, vue générale
- Le botafumeiro
- Le chapiteau de la Trinité, sur la colonne centrale du porche de la Gloire,.
Une affiche pour trois ans
L’affiche montre le saint pèlerin, auréolé de lumière, arrivant à Compostelle. Il marche vers la cathédrale, ultime fin du camino de Santiago, dans un halo bleuté, au sein d’une nuit noire où scintillent les étoiles.
Le nom de la ville est encadré par deux dates, expliquées par deux lignes en bas de l'affiche :
1943, année sainte, AÑO SANTO, mots séparés par l’épée de l’Ordre de Santiago.
1944, Centenaire du martyre de saint Jacques
(le 19e, martyre à Jérusalem en 44 après J. C.)
L'affiche de l'année1943, commandée par la Direction Générale du Tourisme à José Morell, l’un de ses affichistes favoris, a été reprise à l’identique pour marquer l’année sainte 1954.
Une affiche commerciale
Conservée au musée du peuple galicien, cette affiche est la couverture du « Programme commercial et artistique des fêtes traditionnelles de l’apôtre saint Jacques qui seront célébrées durant le mois de juillet 1943 ».
On y mentionne des courses hippiques.
Elle représente, vu de la cathédrale, l’hôpital des pèlerins qui, à l’époque, n’était pas encore le luxueux Parador qu’il est devenu.
Deux affiches pour les fêtes patronales
A côté, un second tombeau, celui des disciples ?
Le paysage est bleuté, ciel et montagne.
Minuscule, à gauche de la signature de l’auteur, une image de saint Jacques assis, sans doute celle du porche de la Gloire, esquissé.
A leur gauche, le blason de Compostelle, à droite, l’étoile indiquant le tombeau, à gauche, les armes de la Galice, avec le Calice. A l’arrière-plan, la place de l’Obradoiro un jour de grande procession, au sortir de la cathédrale.
La silhouette du reliquaire rappelle celui de Coquatrix. Sur la façade de la cathédrale, au fond à droite, on devine la statue monumentale du Matamore de Gambino.
Malgré la présence des géants, la couleur uniforme donne une impression d’austérité.