Un mélange d'humour et d'amour des pèlerins
1200 ans de pèlerinages
Un livre écrit par des pèlerins qui arpentent les chemins de l'histoire pour mieux connaître Compostelle et éclairer les pèlerins contemporains ainsi que tous ceux qui, à un titre ou l'autre, sont concernés par le très riche patrimoine hérité des cultes à saint Jacques.
Un livre très accessible, , les résultats de recherche les plus récents mis à la portée de tous.
Riche de témoignages de pèlerins dont il survole une trentaine de récits, cet ouvrage part des années 1980 et remonte jusqu'à Godescalc, premier pèlerin connu pour mieux comprendre la démarche pèlerine en présentant des anecdotes et des faits vécus au cours des siècles.
Remontant le cours de l'histoire il montre le développement de Compostelle et d'un pèlerinage resté essentiellement espagnol jusqu'au XXe siècle. Il met en évidence les hommes et les organisations qui ont contribué à donner naissance au pèlerinage contemporain devenu phénomène de société, avec sa publicité, ses associations de pèlerins et l'utilisation commerciale de la marque « Compostelle ».
Un appel à marquer plus d'intérêt pour l'Epître de Jacques :
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Une invitation à relire l'Epître de Jacques
Appelant l'attention sur l'apôtre Jacques vénéré à Compostelle et en de nombreux sanctuaires en Europe, la Commémoration est une invitation à retrouver un texte fondamental que le Moyen Age lui attribuait, l'Epître de Jacques. Chaque époque a cherché son auteur qui, finalement, importe peu car elle ouvre à la découverte de la véritable source de « l’esprit du chemin », incluant accueil de l’autre, écoute, tolérance, humilité, fraternité, dont tout le monde parle sans jamais vraiment le définir.
Certains diront que cette Epître n’est pas de Jacques le Majeur, ce qui est vrai. Mais les pèlerins médiévaux, de Compostelle ou d’ailleurs le croyaient… Ainsi le prouve la statue de Jacques le Majeur au portail de l’abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard. Sa main gauche tient un livre gravé d’une citation de l’Epître, qui, faute de place se poursuit sur l’auréole : « Toute chose bonne, tout don parfait, vient d’en haut, du Père des lumières ».
Ce sont ces lumières dont Jean (1-9) dit qu’elles « éclairent tout homme ». L'Epître les apportent à chacun, en particulier dans ses préceptes à caractère social et humaniste.
Leur actualité brûlante évitera à ceux qui en seraient tentés de nous dire que nous sortons du champ d'une association laïque..
Sur l’accueil des immigrés :
« Si un frère ou une sœur n’ont pas de vêtement, rien à manger pour aujourd’hui, et vous leur dites : « J’espère que tout ira bien pour toi, que tu auras chaud, que tu auras à manger ». Qu’est-ce qu’ils y gagnent tant que vous ne donnez pas à leur corps le nécessaire ? »
Sur le développement de la finance mondiale : Certains diront que cette Epître n’est pas de Jacques le Majeur, ce qui est vrai. Mais les pèlerins médiévaux, de Compostelle ou d’ailleurs le croyaient… Ainsi le prouve la statue de Jacques le Majeur au portail de l’abbatiale de Saint-Gilles-du-Gard. Sa main gauche tient un livre gravé d’une citation de l’Epître, qui, faute de place se poursuit sur l’auréole : « Toute chose bonne, tout don parfait, vient d’en haut, du Père des lumières ».
Ce sont ces lumières dont Jean (1-9) dit qu’elles « éclairent tout homme ». L'Epître les apportent à chacun, en particulier dans ses préceptes à caractère social et humaniste.
Leur actualité brûlante évitera à ceux qui en seraient tentés de nous dire que nous sortons du champ d'une association laïque..
Sur l’accueil des immigrés :
« Si un frère ou une sœur n’ont pas de vêtement, rien à manger pour aujourd’hui, et vous leur dites : « J’espère que tout ira bien pour toi, que tu auras chaud, que tu auras à manger ». Qu’est-ce qu’ils y gagnent tant que vous ne donnez pas à leur corps le nécessaire ? »
« Même votre or et votre argent se sont rouillés. Cette rouille vous accuse et comme un feu dévore vos chairs. »
Et nous pouvons constater combien les méfaits d’une finance incontrôlée « dévore » la société. Et sur les paradis fiscaux :
« Vous dites : « Aujourd’hui, demain, nous partons pour telle ville [telle île ?]. Nous y resterons toute l’année pour notre commerce et nous ferons de l’argent. » Mais vous ne savez rien du lendemain ; vivrez-vous encore ? Qu’êtes-vous ? Une vapeur qu’on voit quelques instants avant qu’elle disparaisse. »
Sur la justice sociale et la cupidité des possédants : « La paye des ouvriers qui ont moissonné vos champs, vous l’avez retenue, voilà qu’elle crie. Les clameurs de vos moissonneurs sont arrivées aux oreilles du Seigneur [avec celles des caissières de super marchés aux horaires impossibles, du personnel médical, des paysans qui en viennent à se suicider, des travailleurs clandestins, des ouvriers mal-payés...] »
Sur les méfaits des médias : « De même la langue, qui est un petit organe, peut se vanter de grandes choses.Voyez comme si peu de feu peut embraser une forêt. Or la langue aussi est un feu. […] La langue personne ne peut la dompter : c’est un mal infatigable, plein de venin meurtrier. »
Et imaginons ce que saint Jacques aurait dit d'Internet
« Frères méfiez-vous d’Internet. Comme la langue, le WEB allume des brasiers. Le plus petit tweet peut briser une réputation ; une Image sur Facebook anéantir une carrière ; un mel irréfléchi compromettre une amitié. Et gardez-vous des copies cachées que vous ne dompterez plus. Que vos courriels portent des bénédictions !…. »