La 1ère Rencontre mondiale d'associations jacquaires à Compostelle
Du 4 au 6 juin 2015, le gouvernement de Galice a invité à Compostelle des associations d’amis du chemin de Saint-Jacques de 34 pays.
Les plus nombreuses (148), viennent d’Espagne, talonnée par la France, (65). Avec 28 associations, le Brésil fait honneur à Paolo Coelho et devance les 19 associations de l’Allemagne. Une mention particulière doit être faite pour l'unique association des USA qui coordonne les activités de 21 chapitres locaux, donnant un bel exemple d'organisation unitaire à nos vieux pays engoncés dans leurs querelles de clocher.
Toutes ne se dénomment pas amis des chemins, mode récente. La plupart déclarent encore réunir des " amis de saint Jacques ". Mais dans leur grande majorité elles sont vouées à Compostelle.
Ci-dessous le programme de la rencontre.
Les plus nombreuses (148), viennent d’Espagne, talonnée par la France, (65). Avec 28 associations, le Brésil fait honneur à Paolo Coelho et devance les 19 associations de l’Allemagne. Une mention particulière doit être faite pour l'unique association des USA qui coordonne les activités de 21 chapitres locaux, donnant un bel exemple d'organisation unitaire à nos vieux pays engoncés dans leurs querelles de clocher.
Toutes ne se dénomment pas amis des chemins, mode récente. La plupart déclarent encore réunir des " amis de saint Jacques ". Mais dans leur grande majorité elles sont vouées à Compostelle.
Ci-dessous le programme de la rencontre.
Faire connaître les cultes à saint Jacques en France,
Consciente de l'intérêt de proposer des itinéraires à tous nos contemporains qui souhaitent péleriner vers Compostelle, la Fondation n'entend pas pour autant céder à la nouvelle idolâtrie des chemins. Elle s'attache à faire connaître la place de saint Jacques dans les dévotions en France, à recenser les pèlerins, identifier le patrimoine, contribuer à sa mise en valeur, le cas échéant à sa sauvegarde. Elle publie dans leur intégralité les récits laissés par des pèlerins et des voyageurs qui permettent de rêver sur de vraies expériences.
Chaque association a été invitée à proposer un poster de 80x110 cm. La Fondation a proposé le poster dont copie ci-dessous.
Chaque association a été invitée à proposer un poster de 80x110 cm. La Fondation a proposé le poster dont copie ci-dessous.
Poster présenté à Compostelle par la Fondation
Aller plus loin avec l'UNESCO
La Fondation est consciente de la place donnée à Compostelle par le Conseil de l'Europe qui en a fait l'archétype des pèlerinages médiévaux. Elle cherche à comprendre comment cette décision politique a pu enclencher le phénomène de société actuel. L'audience mondiale, constatée par la présence d'associations au Japon et en Corée, est la conséquence des inscriptions du Camino francés et des Chemins de Compostelle en France sur la liste du Patrimoine mondial. Elle n'en conteste ni l'intérêt touristique et économique ni le poids dans la fréquentation des chemins.
Elle sait que l'UNESCO est soucieuse de la préservation de ce patrimoine mal défini et difficilement identifiable autrement que par des artifices. Nous espérions que cette question pourrait être abordée au cours de la Rencontre. Nous n'en avons pas eu l'occasion. Au contraire, nous avons entendu dire (ou souhaiter ?) que le Camino del Norte serait inscrit à son tour.
Mais les questions demeurent :
Pourquoi ne pas ouvrir honnêtement ce dossier avec l'UNESCO ? Pourquoi ne pas chercher à donner à Compostelle toute sa place historique et contemporaine dans les pèlerinages européens ? Pourquoi continuer à désinformer les pèlerins et le public en faisant croire à l'intérêt patrimonial des chemins ? Pourquoi continuer à considérer des éléments majeurs du patrimoine national comme des balises sur des chemins prétendus historiques ?
Le vrai patrimoine commun de l'humanité n'est-il pas le pèlerinage et non les chemins ?
Elle sait que l'UNESCO est soucieuse de la préservation de ce patrimoine mal défini et difficilement identifiable autrement que par des artifices. Nous espérions que cette question pourrait être abordée au cours de la Rencontre. Nous n'en avons pas eu l'occasion. Au contraire, nous avons entendu dire (ou souhaiter ?) que le Camino del Norte serait inscrit à son tour.
Mais les questions demeurent :
Pourquoi ne pas ouvrir honnêtement ce dossier avec l'UNESCO ? Pourquoi ne pas chercher à donner à Compostelle toute sa place historique et contemporaine dans les pèlerinages européens ? Pourquoi continuer à désinformer les pèlerins et le public en faisant croire à l'intérêt patrimonial des chemins ? Pourquoi continuer à considérer des éléments majeurs du patrimoine national comme des balises sur des chemins prétendus historiques ?
Le vrai patrimoine commun de l'humanité n'est-il pas le pèlerinage et non les chemins ?