Cadouin, 16 juillet, XXe Colloque des Amis de Cadouin
Le programme de la journée peut être téléchargé à partir du site des Amis de Cadouin.
Les communications ont été suivies d'une excursion au château de Montréal où Bernard de Montferrand a présenté la Sainte-Epine que portait l'Anglais Talbot à la bataille de Castillon en 1453.
Les Actes des colloques peuvent être commandés sur le site amisdecadouin.com. Nous recommandons particulièrement la lecture des Actes du XIXe colloque qui portait sur Les Templiers en Périgord. Deux articles démontent la légende templière de Domme. Ils mettent en cause le chanoine Tonnelier connu par ailleurs comme créateur, dans les mêmes années 1970, de la légende de Talmont sur les routes de Compostelle. Voir sur ce sujet l'article de Jacques Tribondeau sur Talmont.
A propos des Templiers, le chanoine Tonnelier a sévi par ailleurs à Saint-Emilion, Gisors et Chinon. Dans les années 1970, la revue Archeologia s'est largement fait l'écho de toutes ses études qui sont manifestement des faux. L'Office du tourisme de Domme continue, lui, à vendre cette supercherie à des touristes une fois de plus bernés par des études pseudo-scientifiques.
Traumatisés en leur temps par la perte du Saint-Suaire, les Amis de Cadouin montrent avec bonheur qu'il est possible de survivre à la divulgation de la vérité. Ils ne sont pas davantage dupes de l'authenticité du chemin de Compostelle à Cadouin. Le village, lui, profite de la notoriété de son inscription au Patrimoine mondial pour organiser la semaine médiévale fêtant saint Jacques, sans se croire obligé de vendre aux touristes du pseudo-Compostelle. Un exemple à suivre.
Montesquieu-Volvestre (31), 14 septembre, De saint Jacques en saint Jacques dans le Volvestre,
Les manifestations organisées pour les Journées du patrimoine par l'Office du tourisme de Montesquieu-Volvestre ont mis cette année l'accent sur le patrimoine jacquaire. Montesquieu-Volvestre possède en particulier un buste-reliquaire de saint Jacques, jadis oublié dans le clocher et aujourd'hui plusieurs fois restauré.
Le Pays du Volvestre est riche de témoins de cultes à saint Jacques, en particulier de reliques que possédaient de nombreux sanctuaires locaux offrant la possibilité de vénérer saint Jacques. Deux itinéraires étaient proposés le dimanche 15 septembre pour en découvrir quelques uns. La visite de ces sanctuaires et de leurs richesses a ainsi pris sa place dans l'animation touristique locale.
Tous ont raconté la légende de saint Jacques et contribué à faire connaître Compostelle. Certains ont même vu passer des pèlerins se rendant à Compostelle. Une famille de Montesquieu conserve ainsi un document rare, une attestation de pèlerinage (dite aujourd'hui Compostela) délivrée en 1724 à un de ses ancêtres.
Aujourd'hui ces sanctuaires peuvent servir de support à des chemins de pèlerinage contemporains. C'est ainsi qu'un itinéraire passant par Carcassonne et Montesquieu pourrait être proposé entre Méditerranée et Atlantique. Proposé aux pèlerins contemporains comme chemin de Compostelle, il serait intégré dans l'ensemble des chemins reconnus comme Bien unique au titre du Patrimoine mondial. Les efforts entrepris pour retrouver des traces de cultes à saint Jacques dans le Volvestre apportent des justifications à cette proposition.
Périgueux (Dordogne), 10 octobre,
Moissac, 12 octobre, Saint-Jacques de Compostelle entre Histoire et légende
19 au 21 juillet à Lignières (Cher)
A cette occasion a été présenté un film réalisé par Pierre-Marc Allart, mélangeant photos et films d'archives.
Mazamet le 1er juin, De saint Jacques en saint Jacques dans le Tarn
Après avoir répondu à la question " Pourquoi y a-t-il un tombeau de saint Jacques à Compostelle ? ", Denise Péricard-Méa a montré l'importance des témoins de cultes à saint Jacques, en particulier de reliques, ailleurs qu'à Compostelle. Cela permet de donner sa vraie place à Compostelle et apporte une vision nouvelle sur le pèlerinage contemporain.
Eygalières (13), 16 juillet
Le public se pressait dans la salle de la médiathèque pour écouter la présentation faite par Denise Péricard-Méa du livre édité pour le 50e anniversaire de la chevauchée vers Compostelle.
25 mai, à Pons (Charente Maritime)
Inauguration de nouveaux aménagements intérieur dans le donjon et la salle de l'Hôpital des pèlerins.
10e anniversaire de la création du jardin médiéval reconstitué à l’Hôpital des pèlerins
A l'ocasion de la commémoration des 1200 ans de l’invention du tombeau de saint Jacques à Compostelle, conférence de Denise Péricard-Méa sur l'hospitalité médiévale. En l'absence de documents détaillés sur Pons, la conférencière s'est appuyée sur ses études de la Maison Dieu d'Issoudun ayant fait l'objet de son livre :
L'hospitalité médiévale, l'exemple d'Issoudun.
18 avril de 10h à 16h, à Saumur (Maine-et-Loir)
Retrouvailles de deux anciens participants à cette chevauchée et de cavaliers pèlerins de Compostelle.
Présentation du livre L'homme à cheval sur les chemins de Compostelle.
Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées dans une ambiance amicale et chaleureuse. Leur réception par l'Ecuyer en chef du Cadre Noir a été particulièrement appréciée.
Voir une galerie de photos de la réception au Cadre Noir à Saumur
27 avril à Douai, reliques de saint Jacques et pèlerinages
Le 1200e anniversaire de la découverte du tombeau de saint Jacques a offert une excellente occasion pour donner à ces reliques une place plus convenable et les offrir comme support à la prière, voire comme lieu d'un petit pèlerinage local.
Au cours de la conférence donnée à Douai, Denise Péricard-Méa a montré la richesse du Nord de la France en reliques de saint Jacques et en sanctuaires de proximité.
Voir un premier compte-rendu dans La Voix du Nord
La relique récemment retrouvée dans l'église Saint-Jacques était exposée à l'entrée de la salle de conférence avec divers documents rassemblés par le Père Bernard Descarpenteries.
Voir sur le site de la paroisse le
reportage de Michel Laisne
11 avril à 18 h, à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône)
La conférence a mis en perspective cette Commémoration à la lumière des recherches sur le pèlerinage du Moyen Age à nos jours. Elle a montré comment des décisions à caractère plus politique que religieux ont conduit au phénomène contemporain. Les nombreux récits de pèlerins historiques étudiés et publiés permettent de mettre en évidence l’évolution vers le pèlerinage actuel. Son importance ne doit pas cacher les dérives qui tendent à en faire le « grand théâtre de Compostelle ». La conclusion invite à retrouver le patrimoine jacquaire, particulièrement riche en Provence, en particulier les reliques, témoins des dévotions à saint Jacques en de nombreux lieux autres que Compostelle.
Une suite à cette conférence sera donnée par un des participants, responsable d'un gîte sur le chemin de Vézelay
3 février, à Bourges (Cher)
Cette conférence a permis de mettre en perspective cette Commémoration à la lumière des recherches récentes sur le pèlerinage du Moyen Age à nos jours. Elle a montré comment, au cours des siècles, des décisions à caractère plus politique que religieux ont conduit au phénomène contemporain. La référence à de nombreux pèlerins historiques dont Denise Péricard-Méa a étudié et publié les récits lui a permis d’éclairer d’un jour inédit le pèlerinage contemporain et les différents acteurs de ce qui tend à devenir le « grand théâtre de Compostelle ».
30 mars14h30, colloque Le touriste et l'habitant, à Béziers (Hérault)
Au XXe siècle, des décisions politiques ont donné un nouveau visage au pèlerinage à Compostelle devenu un phénomène de société. Sa notoriété s’est étendue bien au-delà de l’Europe par l’inscription des chemins de Compostelle au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le pèlerin médiéval fait toujours rêver mais les marcheurs sur ces chemins n’ont pas avec les habitants des régions traversées les relations qui existaient au Moyen Age.
Le pèlerinage d’aujourd’hui donne parfois l’impression d’être devenu un grand théâtre avec de nouveaux codes et de nouveaux rites. Les pèlerins en sont les acteurs principaux, acteurs temporaires itinérants ; ils sont entourés d’acteurs permanents sédentaires qui se chargent de pourvoir à leurs besoins. Le pèlerinage n’a jamais eu cette figure dans l’histoire, figé par une cartographie née au XIXe siècle.
Les récits de pèlerins médiévaux et autres témoignages apportent de nombreux éclairages sur les relations des pèlerins avec les habitants des régions qu’ils traversaient. Après avoir planté le décor et s'appuyant sur ces récits, la communication a apporté des exemples montrant comment ces pèlerins ont été vus et reçus du XVe au XXe siècles. Dans la perspective de mise en tourisme de Compostelle, l'attention a été appelée sur l'importance du patrimoin hérité des cultes à saint Jacques qui mérite d'être mieux présenté et mieux connu, tant des habitants que des pèlerins et touristes.
16 février à Ecques (Pas-de-Calais)
Denise Péricard-Méa a montré que la découverte du tombeau attribué à saint Jacques à Compostelle a répondu à des besoins politiques des royaumes catholiques du Nord de l’Espagne. La commémorer en 2013, c’est la rattacher à l’histoire de France d’une façon qui, aujourd’hui, n’a plus qu’une dimension symbolique, néanmoins fondamentale pour comprendre Compostelle.
Avec cette commémoration le ministère de la Culture invite à plonger dans la réalité historique et contemporaine des cultes à saint Jacques. La conférence a proposé un pèlerinage à la découverte de saint Jacques, montrant comment le Nord de la France a été à la fois un carrefour de routes empruntées par des pèlerins mais surtout un pôle important de cultes à saint Jacques, marqués par les traces de la présence espagnole. Elle a invité à redécouvrir la richesse de la région en reliques et reliquaires de ce saint.