Extraits de l'ouvrage de 2009
En 2009, Denise Péricard-Méa rapportait dans le livre Chemins de Compostelle et Patrimoine mondial cette explication du plan de l'église Saint-Hilaire de Melle donnée par le dossier présenté à l'Unesco :
« l'emplacement de Saint-Hilaire sur la route de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle explique l'adoption de ce plan, caractéristique des grandes églises de pèlerinage où l'accès des pèlerins et des fidèles aux autels (et donc aux reliques) est facilité au maximum ».
Mais elle soulignait que ce dossier ne comporte pas de justificatif et n’apporte qu’une affirmation gratuite supplémentaire, tant les preuves manquent pour asseoir la croyance générale au passage de pèlerins :
« L'église est reconstruite à l'entrée de Melle sur la route des pèlerins allant de Celles-sur-Belle à Saint-Jacques-de-Compostelle » ".
Quels pèlerins venaient là vénérer quelles reliques ? il n'y en a pas de traces historiques
« l'emplacement de Saint-Hilaire sur la route de pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle explique l'adoption de ce plan, caractéristique des grandes églises de pèlerinage où l'accès des pèlerins et des fidèles aux autels (et donc aux reliques) est facilité au maximum ».
Mais elle soulignait que ce dossier ne comporte pas de justificatif et n’apporte qu’une affirmation gratuite supplémentaire, tant les preuves manquent pour asseoir la croyance générale au passage de pèlerins :
« L'église est reconstruite à l'entrée de Melle sur la route des pèlerins allant de Celles-sur-Belle à Saint-Jacques-de-Compostelle » ".
Quels pèlerins venaient là vénérer quelles reliques ? il n'y en a pas de traces historiques
Les apports récents de l'histoire de l'art
Dans la revue le Picton, Marie-Pierre Baudry, docteur en histoire de l'art et archéologie médiévale, présente la même église Saint-Hilaire à la page 33 et conclut :
" Aucune trace dans les textes de l'histoire d'un quelconque pèlerinage ; aucune preuve de l'accueil des pèlerins de Compostelle ; Saint-Hilaire est pourtant recensée à ce titre au patrimoine mondial de l'Unesco.
" Aucune trace dans les textes de l'histoire d'un quelconque pèlerinage ; aucune preuve de l'accueil des pèlerins de Compostelle ; Saint-Hilaire est pourtant recensée à ce titre au patrimoine mondial de l'Unesco.
Autres hypothèses ...
Après avoir examiné et rejeté l'hypothèse selon laquelle cette église aurait pu être retenue à cause de la présence au tympan d'un portail de la statue d'un énigmatique cavalier, Denise Péricard-Méa en avance une autre :
" Le classement semble plutôt dû à la mémoire de René de La Coste-Messelière, ardent promoteur des chemins de Compostelle au sein de la Société des Amis de Saint-Jacques, décédé en 1996 et inhumé dans la chapelle de son château des Ouches, près de Melle.
" Le classement semble plutôt dû à la mémoire de René de La Coste-Messelière, ardent promoteur des chemins de Compostelle au sein de la Société des Amis de Saint-Jacques, décédé en 1996 et inhumé dans la chapelle de son château des Ouches, près de Melle.