L'IRJ accueille un nouveau membre


Rédigé par le 5 Juillet 2024 modifié le 27 Septembre 2024
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L'AVPSJ rejoint l'IRJ

L'IRJ est heureux de faire part de cette bonne nouvelle aux visiteurs de son site et souhaite la bienvenue à l'AVPSJ, à ses responsables et à ses adhérents.
A travers eux, il salue tous les pèlerins de Vendée et d'ailleurs, en particulier ceux du Mont Saint-Michel. L'AVPSJ ne s'intéresse-t-elle pas à de nombreux pèlerinages ?

Les plus anciens membres de l'IRJ se souviennent de son ancêtre, le groupe de recherche de l'Union des associations jacquaires, Déjà, la Vendée s'intéressait à la recherche. En 2000, elle a fait partie des fondateurs de l'Union où elle était représentée par Pierre Prénat.  Il resta fidèle à la recherche lorsqu'elle prit son indépendance, en 2002 en devenant membre du CA de la Fondation David Parou Saint-Jacques,. Longtemps chargé de répondre aux questions des pèlerins, il le fit avec gentillesse, humour  et compétence.
La question la plus ardue fut  posée par Sonia :
" ... je ne sais pas quoi vous demander mais vous saurez bien quoi me répondre ".
Voir sa réponse in fine de cet article.

Mieux connaître l'AVPSJ

Pas de meilleur moyen que de vous inviter à visiter son site Internet !
Mais pas facile à trouver !
Le voici :
http://www.vendeecompostelle.org/blg/wp/
 
La recherche de Google ne met pas ce site en premier,
mais nous l'avons trouvé pour vous dans le fatras des réponses.

Pourquoi cette adhésion à l'IRJ ?

Vous verrez que ce site est en cours de modification.
 
Il ne parle pas encore de l'IRJ, ni de l'intérêt des pèlerins vendéens pour le patrimoine. L'adhésion de l'AVPSJ est récente. Elle sera concrétisée le 25 juillet. L'AVPSJ a en effet demandé à l'IRJ de présenter le film de l'abbé Branthomme. Il est élément majeur du patrimoine jacquaire, unique témoignage filmé du pèlerinage galicien des années 1950. La présentation de ce film sera précédée d'une introduction de Denise Péricard-Méa grâce à qui ce film a été sauvé de l'oubli. Elle le replacera dans son contexte et donnera des clés pour l'apprécier dans toutes ses dimensions.

Promotion de ce film

L'IRJ a participé à la restauration de ce film. Il est maintenant nécessaire de le compléter de l'introduction, clé de sa bonne compréhension et de le sous-titrer pour le rendre accessible aux pèlerins non-francophones. Conformément à la volonté exprimée par l'abbé Branthomme avant son décès, l'organisme propriétaire de ce film ne souhaite pas l'exploiter commercialement.
Son avenir est confié aux pèlerins et à tous ceux qui s'intéressent à Compostelle.
Merci d'aider l'IRJ en participant par un don à cette promotion
en utilisant l'un des moyens suivants :
 
1  - Carte bancaire par HELLO ASSO sur le lien : 
https://www.helloasso.com/associations/institut de recherche jacquaire
 2 - Chèque bancaire adressé à :     Geneviève Dupin 19, Contrai, 33420 Camiac-et-Saint-Denis 
 3 - Virement bancaire sur le compte :
FR76 1027 8375 3100 0127 2460 153 (IBAN) -- CMCIFR2A (BIC)    
 Titulaire du compte :  Institut de Recherche Jacquaire,  39, Rue du Sergent Bobillot, 37000 Tours. Merci d'indiquer vos noms et adresse par mail à : tresoriere-irj@orange.fr
 

En savoir plus sur ce film


La réponse de Pierre à Sonia

Voici le texte complet du message reçu de Sonia et la réponse qui lui a été faite  :
"Peut-être n'est-ce qu'un lointain rêve, peut-être le début d'autre chose qui me pousse ce lundi sur votre site. Je ne sais pas quoi vous demander, mais j'espère que vous saurez quoi me répondre. Dans l'attente de vous lire..."  
Bonjour Sonia.   
Votre message est vraiment très vague. Je vais essayer d'y répondre. Vous voulez avoir quelques précisions sur ce mystérieux et fascinant Chemin de Compostelle. Quelle que soit la raison qui vous pousse à le faire, (et qui ne me regarde absolument pas) vous verrez, c'est une aventure vraiment hors du commun.    
Tout d'abord, on retrouve une façon de vivre simple et naturelle. On marche, c'est la façon la plus naturelle de se déplacer. On n'est pas tenu de faire des exploits, personne n'a à vous juger sur le nombre de kilomètres que vous ferez que ce soit cinq kilomètre une journée ou cinquante une autre. Vous faites comme vous voulez et surtout comme vous pouvez. (il faut apprendre à ménager son corps et surtout à reconnaître ses signes d'alarme. Vous verrez que vous pouvez beaucoup et que vous ne le saviez pas. Bien entendu, je parle d'un chemin fait avec la plus grande simplicité, c'est à dire pas d'hôtel ni de restaurant. Des casses-croûtes et des pique-niques... repas au gîte lorsqu'il y en a un sinon on se débrouille. On retrouve la simplicité et la rudesse des anciens.    
Ensuite, vous allez vers un but, Compostelle. Qu'y a-t-il au bout ? Là est la question. Pour moi, j'ai trouvé :  
La patience. C'est long une journée de marche avec la chaleur ou le froid, la soif, la fatigue, quelquefois les douleurs...   
on trouve aussi l'endurance,  
L'humilité, finalement on se rend compte qu'on n'est pas meilleur que l'autre qui fait la même chose. On est bien obligé de reconnaître que là on est moins fort qu'on le croyait. Ou alors, on ne se met pas en avant lorsque l'on a mieux résisté...   
Le partage, on partage tout, non seulement ses provisions lorsqu'on chemine avec quelqu'un qui n'a rien ou peu, on partage des idées, on partage les joies ou des peines, etc... l'amitié. Sur le Chemin il se forme une grande famille dont les liens sont quelquefois très solides. On se fait de vrais amis.  
La tolérance, on fait le même parcours, on rencontre des gens qui ne nous plaisent pas. On est bien obligé de les supporter. On est dans un dortoir où certains ronflent. Ils n'y peuvent rien. Il faut apprendre à supporter, certains ont des idées à l'opposé des vôtres, il faut bien apprendre à supporter, à accepter la différence. Nous ne sommes plus le centre du monde. Finalement, ce chemin est un apprentissage de la sagesse. Vous verrez, lorsque vous l'aurez fait, toute votre vie sera changée. Il ne faut pas se dire que c'est quelque chose de difficile. Tout le monde peut le faire. J'ai vu un couple de 75 ans qui est parti du Puy, qui ne pensait même pas arriver jusqu'à Conques. Ils étaient à Compostelle deux mois et demi après, tout étonnés d'avoir pu faire tout ce trajet alors qu'ils n'avaient jamais marché auparavant.   
Je ne sais pas si j'ai répondu à vos questions non formulées, je suis prêt à répondre à des questions plus précises.   
Croyez en mon amitié jacquaire  
Pierre PRENAT