Eglise de Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres 1998 - 2018


Rédigé par le 10 Avril 2021 modifié le 10 Septembre 2023
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Comparaison des présentations de l'Eglise de Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres de Soulac (Nouvelle Aquitaine, Gironde) dans le dossier d'inscription au Patrimoine mondial et dans la déclaration de sa Valeur Universelle Exceptionnelle justifiant l'inscription.



1998 - Présentation de l’inscription

Afin d'éviter les terribles tempêtes du golfe de Gascogne, les pèlerins venant de toute l'Europe du Nord, d'Angleterre, de Bretagne et de Normandie et qui souhaitaient se rendre à Saint-Jacques-de-Compostelle y débarquaient et suivaient, soit par Grayon où étaient installés des Hospitaliers de Saint-Jean soit par Talais et Saint Vivien, le chemin littoral Atlantique qui descendait sur Andernos, La Teste de Buch puis Hendaye.

Avant d'entreprendre leur long voyage, les jacquets imploraient dans l'église de Soulac une statue de Notre-Dame qui portait, incrusté dans son pied droit, un reliquaire contenant du lait de la Sainte-Vierge et se recueillaient devant le cénotaphe de sainte Véronique…
 
Cet édifice, situé sur la pointe du Médoc, correspond à un Finistère. La Légende dorée y place le débarquement de sainte Véronique, saint Amadour (Zachée) et saint Martial ; la place de Soulac (prieuré de l’abbaye de Saint-Sever puis de l’abbaye Sainte-Croix de Bordeaux, après l’an Mil) dans l’itinéraire compostellan du littoral est essentielle ».
 

2018 - Nouvelle description

A Soulac, Notre-Dame veille sur la fin des terres dans un environnement qui, jusqu'au XIXe siècle, est fait d'une lande hostile prise entre marécages insalubres et dunes dévoreuses. Un monastère bénédictin était déjà là en 1035. Il est enseveli par la dune au XVIIIe siècle. A côté se trouve Notre-Dame-de-la-Fin-des-Terres. 
Au XIIe siècle, l'ensemble roman est monumental, mais au fil des siècles, transformations architecturales et enfouissement dû à l'eau puis au sable privent l'édifice de son unité et de ses dimensions originelles.
Les fidèles et pèlerins viennent ici vénérer Marie, protectrice des marins. Son culte est associé à celui de son amie légendaire, sainte Véronique. Cette dernière aurait fondé ce sanctuaire et apporté du lait de la Vierge (figurant encore au XVIIe siècle dans des inventaires de reliques).
Elle aurait été enterrée à Soulac, et même si son sarcophage a été emmené par peur des Vikings dans la crypte de Saint-Seurin de Bordeaux, il est resté figé dans la pierre d'un chapiteau de l'absidiole nord.
La châsse moderne qui se trouve dans la chapelle Sainte-Véronique contient les reliques de Véronique, de saint Martial et de saint Amadour.

Commentaire

La nouvelle description ne fait référence ni à Compostelle ni au chemin de Saint-Jacques ou aux pèlerins.