Les fausses raisons de l'ultimatum
Un article de la Voz de Galicia du 17 décembre 2015 a fait connaître l’ultimatum adressé par le doyen du chapitre de la cathédrale de Compostelle aux « organismes qui émettent des documents d’identification des pèlerins », en clair, les associations qui délivrent des credenciales, c’est-à-dire les carnets de pèlerins.
A partir du 1er avril 2016, seuls les pèlerins munis de la credencial officielle, conçue et éditée à Compostelle par le Bureau des pèlerinages pourront recevoir la Compostela ou certificat de pèlerinage.
Les raisons avancées semblent uniquement matérielles : trop de modèles de credenciales, plus de 25, dont les prix varient de la gratuité à 20€, avec même des intentions de les vendre sur Internet.
Pour les chanoines de la cathédrale le pèlerinage et l’accueil des pèlerins ne peuvent être soumis à des objectifs commerciaux et lucratifs. Leur attention aux détails les a conduits à penser qu’imposer un modèle unique de credencial, fournie à un prix bas de 2€ remplirait cet objectif.
Le même document indique néanmoins que la Compostela sera dorénavant vendue 2€ de participation aux frais du Bureau des pèlerinages.
A partir du 1er avril 2016, seuls les pèlerins munis de la credencial officielle, conçue et éditée à Compostelle par le Bureau des pèlerinages pourront recevoir la Compostela ou certificat de pèlerinage.
Les raisons avancées semblent uniquement matérielles : trop de modèles de credenciales, plus de 25, dont les prix varient de la gratuité à 20€, avec même des intentions de les vendre sur Internet.
Pour les chanoines de la cathédrale le pèlerinage et l’accueil des pèlerins ne peuvent être soumis à des objectifs commerciaux et lucratifs. Leur attention aux détails les a conduits à penser qu’imposer un modèle unique de credencial, fournie à un prix bas de 2€ remplirait cet objectif.
Le même document indique néanmoins que la Compostela sera dorénavant vendue 2€ de participation aux frais du Bureau des pèlerinages.
La répétition d'une exigence jamais respectée
Mais derrière ces considérations matérielles, le but poursuivi reste celui qui a toujours été affiché : manifester le caractère chrétien du pèlerinage galicien. Le chapitre n’hésitant d’ailleurs pas à parler de pèlerinage « à la tombe (tumba) de l’apôtre », parfois appelée sépulcre dans certaines traductions.
Cet ultimatum expirait le 1er avril. Clin d’œil, le poisson, signe de reconnaissance des premiers chrétiens, était souvent dessiné dans les catacombes romaines.
Devant les protestations de quelques associations, il a été admis que les anciennes credenciales seraient acceptées durant toute l'année 2016, à condition que leur soit attachée une feuille comportant les logos du modèle officiel et l’engagement de faire le pèlerinage avec un sentiment chrétien.
Les conditions de délivrance de la Compostela doivent être acceptées par la signature de la credential.
Ci-dessous lien vers une copie de l'article de la Voz de Galicia
Cet ultimatum expirait le 1er avril. Clin d’œil, le poisson, signe de reconnaissance des premiers chrétiens, était souvent dessiné dans les catacombes romaines.
Devant les protestations de quelques associations, il a été admis que les anciennes credenciales seraient acceptées durant toute l'année 2016, à condition que leur soit attachée une feuille comportant les logos du modèle officiel et l’engagement de faire le pèlerinage avec un sentiment chrétien.
La Compostela est attribuée seulement à ceux qui font le pèlerinage avec un sentiment chrétien de dévotion, voeu ou piété, (devotionis affectu, voti vel pietatis causa) et seulement à ceux qui parviennent au tombeau de l’apôtre de la cathédrale de Santiago, terme du pèlerinage jacquaireLe document indique ensuite les conditions habituelles de distance de 100 et 200 km.
Les conditions de délivrance de la Compostela doivent être acceptées par la signature de la credential.
Ci-dessous lien vers une copie de l'article de la Voz de Galicia