Commémoration nationale comptes-rendus de manifestations

La promotion de cet anniversaire.


Rédigé par le 22 Avril 2013 modifié le 1 Février 2024
Lu 1531 fois

Dates et lieux des manifestations animées par Denise Péricard-Méa ou organisées sur sa suggestion, avec leur programme, un bref résumé ou le cas échéant des liens pour en savoir plus..



Moissac, 12 octobre, Saint-Jacques de Compostelle entre Histoire et légende

Moissac, église Saint-Martin, saint Jacques à la Cène
Après un exposé de Michèle Fournié, professeur émérite d'histoire médiévale à l'université de Toulouse Le Mirail qui a montré la place de la sainteté et des cultes des saints dans l'Eglise médiévale, Denise Péricard-Méa a traité des cultes à saint Jacques. Elle a particulièrement insisté sur le culte des reliques héritées des cultes à saint Jacques, patrimoine important, trop souvent négligé et laissé à l'abandon. Ces reliques donnaient lieu à de nombreux pèlerinages locaux, sans liens avec Compostelle. Elle a enfin rappelé les conditions dans lesquelles est né le pèlerinage contemporain.

10 octobre à Périgueux (Dordogne)

A l'invitation de l' Association Périgourdine d’Action Culturelle, Denise Péricard-Méa a  présenté l'histoire et l'actualité des chemins de Saint-Jacques en soulignant les influences politiques qui ont conduit à la situation actuelle.
Le 1200e anniversaire de la naissance du pèlerinage de Compostelle a été inscrit par le ministère de la Culture sur la liste des Commémorations nationales de l’année 2013. Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ont été honorés d’une inscription au Patrimoine mondial de l’humanité. Leur importance dans l’histoire des échanges et communications entre l’Espagne et le reste de l’Europe, en particulier la France, justifiaient-ils cette distinction ?
Cette conférence a permis d’explorer l’histoire et la géographie de ces chemins. Jusqu’au XIXe siècle, elle s’est appuiée essentiellement sur l’étude des témoignages des pèlerins qui ont laissé des récits, malheureusement rares avant le XVe siècle. L’édition, à la fin du XIXe, d’un manuscrit du XIIe, très peu recopié au cours des siècles, a complètement modifié la vision de ces chemins dans le Sud-Ouest de la France, conduisant à en faire en 1937 un véritable Monument historique. Elle soulignera enfin

De saint Jacques en saint Jacques dans le Volvestre,14 septembre à Montesquieu-Volvestre (Haute-Garonne)

Détail de la tête du buste-reliquaire
Près 150 personnes ont assisté à la conférence de Denise-Péricard-Méa qui a présenté un panorama du patrimoine jacquaire sous le titre De saint Jacques en saint Jacques   dans le Volvestre,
Les manifestations organisées pour les Journées du patrimoine par l'Office du tourisme de Montesquieu-Volvestre ont mis cette année l'accent sur le patrimoine jacquaire. Montesquieu-Volvestre possède en particulier un buste-reliquaire de saint Jacques, jadis oublié dans le clocher et aujourd'hui plusieurs fois restauré.

Le Pays du Volvestre est riche de témoins de cultes à saint Jacques, en particulier de reliques que possédaient de nombreux sanctuaires locaux offrant la possibilité de vénérer saint Jacques. Deux itinéraires étaient proposés le dimanche 15 septembre pour en découvrir quelques uns. La visite de ces sanctuaires et  de leurs richesses a ainsi pris sa place dans l'animation touristique locale. 

Tous ont raconté la légende de saint Jacques et contribué à faire connaître Compostelle. Certains ont même vu passer des pèlerins se rendant à Compostelle. Une famille de Montesquieu conserve ainsi un document rare, une attestation de pèlerinage (dite aujourd'hui Compostela) délivrée en 1724 à un de ses ancêtres.

Aujourd'hui ces sanctuaires peuvent servir de support à des chemins de pèlerinage contemporains. C'est ainsi qu'un itinéraire passant par Carcassonne et Montesquieu pourrait être proposé entre Méditerranée et Atlantique. Proposé aux pèlerins contemporains comme chemin de Compostelle, il serait intégré dans l'ensemble des chemins reconnus comme Bien unique au titre du Patrimoine mondial. Les efforts entrepris pour retrouver des traces de cultes à saint Jacques dans le Volvestre apportent des justifications à cette proposition.

 

XXe Colloque des Amis de Cadouin

Denise Péricard-Méa est intervenue au XXe colloque des amis de Cadouin sur les reliques de saint Jacques, les pèlerinages locaux et les trafics de reliques.
Le programme de la journée peut être téléchargé à partir du site des Amis de Cadouin.

Les communications ont été suivies d'une excursion au château de Montréal où Bernard de Montferrand  a présenté la Sainte-Epine que portait l'Anglais Talbot à la bataille de Castillon en 1453.

Les Actes des précédents colloques peuvent être commandés sur le site amisdecadouin.com. Nous recommandons particulièrement la lecture des Actes du XIXe colloque qui portait sur Les Templiers en Périgord. Deux articles démontent la légende templière de Domme. Ils mettent en cause le chanoine Tonnelier connu par ailleurs comme créateur, dans les mêmes années 1970, de la légende de Talmont sur les routes de Compostelle. Voir sur ce sujet l'article de Jacques Tribondeau sur Talmont.

A propos des Templiers, le chanoine Tonnelier a sévi par ailleurs à Saint-Emilion, Gisors et Chinon. Dans les années 1970, la revue Archeologia s'est largement fait l'écho de toutes ses études qui sont manifestement des faux. L'Office du tourisme de Domme continue, lui, à vendre cette supercherie à des touristes une fois de plus bernés par des études pseudo-scientifiques.
Traumatisés en leur temps par la perte du Saint-Suaire, les Amis de Cadouin montrent avec bonheur qu'il est possible de survivre à la divulgation de la vérité. Ils ne sont pas davantage dupes de l'authenticité du chemin de Compostelle à Cadouin. Le village, lui, profite de la notoriété de son inscription au Patrimoine mondial pour organiser la semaine médiévale fêtant saint Jacques, sans se croire obligé de vendre aux touristes du pseudo-Compostelle. Un exemple à suivre.


19 au 21 juillet à Lignières (Cher)

La Commémoration nationale a été présentée à l'occasion de la manifestation Equirando 2013, avec comme support le 50e anniversaire de la première chevauchée organisée vers Compostelle par Henri Roque en 1963.
A cette occasion a été présenté un film réalisé par Pierre-Marc Allart, mélangeant photos et films d'archives.
Lvre sur Henri Roque présenté sur le stand CRTE et CDTEi

De saint Jacques en saint Jacques dans le Tarn

Conférence organisée à Mazamet le 1er juin par la Maison des Mémoires.
Après avoir répondu à la question " Pourquoi y a-t-il un tombeau de saint Jacques à Compostelle ? ", Denise Péricard-Méa a montré l'importance des témoins de cultes à saint Jacques, en particulier de reliques, ailleurs qu'à Compostelle. Cela permet de donner sa vraie place à Compostelle et apporte une vision nouvelle sur le pèlerinage contemporain.

16 juillet à Eygalières

Dédicaces à lissue de la conférence
Le succès était prévisible dans la ville d'Henri Roque.
Le public se pressait dans la salle de la médiathèque pour écouter la présentation faite par Denise Péricard-Méa du livre édité pour le 50e anniversaire de la chevauchée vers Compostelle.

25 mai, à Pons (Charente Maritime)

A l'initiative de la  compagnie « Si Pons m’était conté », avec la participation de plusieurs associations locales, en présence des autorités et dans le cadre du projet " Pons ville médiévale " :

Inauguration de nouveaux aménagements intérieur dans le donjon et la salle de l'Hôpital des pèlerins.
10e anniversaire de la création du jardin médiéval reconstitué à l’Hôpital des pèlerins

A l'ocasion de la commémoration des 1200 ans de l’invention du tombeau de saint Jacques à Compostelle, conférence de Denise Péricard-Méa sur l'hospitalité médiévale. En l'absence de documents détaillés sur Pons, la conférencière s'est appuyée sur ses études de la Maison Dieu d'Issoudun ayant fait l'objet de son livre :
L'hospitalité médiévale, l'exemple d'Issoudun.

18 avril de 10h à 16h, à Saumur (Maine-et-Loir)

Réception au Cadre noir (Ecole Nationale d'Equitation) en l'honneur d'Henri Roque, pour fêter le 50e anniversaire du premier pèlerinage équestre à Compostelle.
Retrouvailles de deux anciens participants à cette chevauchée et de cavaliers pèlerins de Compostelle.
Présentation du livre L'homme à cheval sur les chemins de Compostelle.

Une cinquantaine de personnes se sont retrouvées dans une ambiance amicale et chaleureuse. Leur réception par l'Ecuyer en chef du Cadre Noir a été particulièrement appréciée.

Voir une galerie de photos de la réception au Cadre Noir à Saumur

Bulletin souscription L'Homme à cheval.pdf  (1.52 Mo)

Henri Roque au départ d'Eygalières

27 avril à Douai, reliques de saint Jacques et pèlerinages

Relique de la tête de saint Jacques retrouvée dans l'église Saint-Jacques en 2013
Alors qu'elle avait disparu depis plusieurs années, une relique de saint Jacques qui se trouvait dans l'ancienne église Saint-Jacques, désaffectée, a été retrouvée grâce à la ténacité de Denise Péricard-Méa et à la collaboration de plusieurs Douaisiens qui pourtant ne croyaient pas à son existence. L'intérêt suscité par cette découverte a déclenché des recherches permettant de mettre la main sur une autre relique et sur un buste-reliquaire dont la relique avait disparu.
Le 1200e anniversaire de la découverte du tombeau de saint Jacques a offert une excellente occasion pour donner à ces reliques une place plus convenable et les offrir comme support à la prière, voire comme lieu d'un petit pèlerinage local.
Au cours de la conférence donnée à Douai, Denise Péricard-Méa a montré la richesse du Nord de la France en reliques de saint Jacques et en sanctuaires de proximité.
Voir un premier compte-rendu dans La Voix du Nord

La relique récemment retrouvée dans l'église Saint-Jacques était exposée à l'entrée de la salle de conférence avec divers documents rassemblés par le Père Bernard Descarpenteries.


Voir sur le site de la paroisse le
reportage de Michel Laisne

 

11 avril à 18 h, à Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône)

Conférence organisée par l'association des amis de saint Jacques dans les Alpilles.
Compostelle 813-2013, du tombeau aux chemins

La conférence a mis en perspective cette Commémoration à la lumière des recherches sur le pèlerinage du Moyen Age à nos jours. Elle a montré comment des décisions à caractère plus politique que religieux ont conduit au phénomène contemporain. Les nombreux récits de pèlerins historiques étudiés et publiés permettent de mettre en évidence l’évolution vers le pèlerinage actuel. Son importance ne doit pas cacher les dérives qui tendent à en faire le « grand théâtre de Compostelle ». La conclusion invite à retrouver le patrimoine jacquaire, particulièrement riche en Provence, en particulier les reliques, témoins des dévotions à saint Jacques en de nombreux lieux autres que Compostelle.  

Une suite à cette conférence sera donnée par un des participants, responsable d'un gîte sur le chemin de Vézelay

30 mars14h30, colloque Le touriste et l'habitant, à Béziers (Hérault)

Communication sur le thème :
« La réception des pèlerins de Saint-Jacques par les habitants des territoires traversés (XV -XX siècles) »

Au XXe siècle, des décisions politiques ont donné un nouveau visage au pèlerinage à Compostelle devenu un phénomène de société. Sa notoriété s’est étendue bien au-delà de l’Europe par l’inscription des chemins de Compostelle au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Le pèlerin médiéval fait toujours rêver mais les marcheurs sur ces chemins n’ont pas avec les habitants des régions traversées les relations qui existaient au Moyen Age.
Le pèlerinage d’aujourd’hui donne parfois l’impression d’être devenu un grand théâtre avec de nouveaux codes et de nouveaux rites. Les pèlerins en sont les acteurs principaux, acteurs temporaires itinérants ; ils sont entourés d’acteurs permanents sédentaires qui se chargent de pourvoir à leurs besoins. Le pèlerinage n’a jamais eu cette figure dans l’histoire, figé par une cartographie née au XIXe siècle.
Les récits de pèlerins médiévaux et autres témoignages apportent de nombreux éclairages sur les relations des pèlerins avec les habitants des régions qu’ils traversaient. Après avoir planté le décor et s'appuyant sur ces récits, la communication a apporté des exemples montrant comment ces pèlerins ont été vus et reçus du XVe au XXe siècles. Dans la perspective de mise en tourisme de Compostelle, l'attention a été appelée sur l'importance du patrimoin hérité des cultes à saint Jacques qui mérite d'être mieux présenté et mieux connu, tant des habitants que des pèlerins et touristes. 

16 février à Ecques (Pas-de-Calais)

Conférence inscrite dans la saison culturelle portée par l’équipe technique du Pays d’art et d’histoire et organisée par l’Université populaire autour de l’exposition « Une Renaissance, l’art entre Flandre et Champagne, 1150-1250 » programmée au musée de l’hôtel Sandelin de Saint-Omer, en partenariat avec le Musée de Cluny, Musée National du Moyen Age.
Denise Péricard-Méa a montré que la découverte du tombeau attribué à saint Jacques à Compostelle a répondu à des besoins politiques des royaumes catholiques du Nord de l’Espagne. La commémorer en 2013, c’est la rattacher à l’histoire de France d’une façon qui aujourd’hui n’a plus qu’une dimension symbolique, néanmoins fondamentale pour comprendre Compostelle.
Avec cette commémoration le ministère de la Culture invite à plonger dans la réalité historique et contemporaine des cultes à saint Jacques. La conférence a proposé un pèlerinage à la découverte de saint Jacques, montrant comment le Nord de la France a été à la fois un carrefour de routes empruntées par des pèlerins mais surtout un pôle important de cultes à saint Jacques, marqués par les traces de la présence espagnole. Elle a invité à redécouvrir la richesse de la région en reliques et reliquaires de ce saint.

 

3 février, à Bourges (Cher)

Le salon du livre d'histoire a fourni l'occasion d'une première présentation de la Commémoration nationale à un nombreux public accueilli dans la salle du Conseil Général dans le palais Jacques Coeur.
Cette conférence a permis de mettre en perspective cette Commémoration à la lumière des recherches récentes sur le pèlerinage du Moyen Age à nos jours. Elle a montré comment, au cours des siècles, des décisions à caractère plus politique que religieux ont conduit au phénomène contemporain. La référence à de nombreux pèlerins historiques dont Denise Péricard-Méa a étudié et publié les récits lui a permis d’éclairer d’un jour inédit le pèlerinage contemporain et les différents acteurs de ce qui tend à devenir le « grand théâtre de Compostelle ».